CALDEIRÃO DE BOLSA

Em tuguês (jarc, é impossivel adivinhar o tema dos teus posts - eu pensei que ias fazer promessas de bom comportamento pós-páscoa )

G20
Suíça mantém guerra surda à sua inclusão na "lista cinzenta" dos paraísos fiscais
13.04.2009 - 07h28
Por Luísa Pinto
Já se sabia que o Governo de Berna não tinha gerido nada bem o facto de, na reunião do G20, que decorreu há duas semanas em Londres, a Suíça ter surgido na "lista cinzenta" dos paraísos fiscais. Na passada quarta-feira o Governo de Berna assumiu-o, numa conferência de imprensa onde anunciou o bloqueio dos fundos destinados à Organização de Cooperação e Desenvolvimento Económico (OCDE).

Agora sabe-se que a tensão vai continuar, numa guerra para já sem palavras, mas que ameaça deixar sem verbas os processos de cooperação que mantinha com a China, a Índia e outros países emergentes.

Segundo a edição de ontem do jornal helvético Neue Zürcher Zeitung (NZZ), citado pelo Le Monde, as autoridades federais suíças poderão ainda fazer tardar o pagamento da quota anual à OCDE, o que significa cerca de 6,5 milhões de euros, ou mesmo impedir a reeleição do secretário-

-geral da organização, Angel Gurria, prevista para 2011.

A primeira verba assumidamente bloqueada foi "modesta" - cerca de 136 mil euros -, mas carregou o peso de ter sido um "protesto simbólico". Em conferência de imprensa, na passada quarta-feira, as autoridades helvéticas negaram que a Suíça seja um paraíso fiscal e relembraram o compromisso que assumiram, há cerca de um mês, de flexibilizar as suas regras sobre o sigilo bancário, de forma a cumprir 12 critérios estabelecidos pela OCDE. Nessa altura, adiantaram que estavam disponíveis para levantar o veto com que bloquearam a transferência de verbas para a OCDE, quando esta organização "se comprometer a informar previamente a Suíça quando enviar documentos ao G20".

A resposta que veio da organização, enviada por carta, no dia seguinte, conta o Le Monde, relembrava que até àquela data a Suíça ainda não havia assinado "um único acordo sobre as trocas de informações fiscais que estejam conformes aos requisitos da OCDE". Se não os cumprir, a Suíça poderá vir a enfrentar sanções.

Há ainda pouca gente convencida de que os mercados financeiros vão ter de entrar em certos eixos, mas o caminho será para lá. Seria disparatado do ponto vista político não o fazer e portanto vão mesmo ser apertados. E será para bem das bolsas, pois o descrétido é grande, muito grande... Para já serão os paraísos fiscais, mas a seguir aos paraísos outros paraísos terão de voar mais baixinho. Vão-se preparando que o dinheiro não sairá só do comum contribuinte.

Secret bancaire : la tension monte entre la Suisse et l'OCDE


Logo de l'OCDE
© AFP/Archives Jean Ayissi
La tension est montée d'un cran cette semaine entre la Suisse et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Confédération envisageant dimanche d'autres sanctions contre l'organisation qui l'a placée sur une liste "grise" des paradis fiscaux.

Faisant fi de leur traditionnelle discrétion, les autorités helvétiques ont laissé libre cours à leur mécontentement, dix jours après avoir été inscrits par l'OCDE sur la liste "grise" des Etats ayant pris l'engagement d'échanger des renseignements fiscaux sans toutefois avoir "substantiellement" mis en oeuvre des réformes.

Berne pourrait ainsi accentuer sa pression contre l'organisation pour forcer cette dernière à une meilleure communication avec la Suisse, indiquent des sources proches des autorités fédérales, citées dans l'édition dominicale de la Neue Zürcher Zeitung (NZZ).

Après avoir bloqué mercredi une somme de 136.000 euros destinée à l'organisation, la Suisse pourrait freiner le processus de coopération avec la Chine, l'Inde et d'autres pays émergents, écrit la NZZ.

Les autorités fédérales pourraient également tarder à régler leur cotisation annuelle à l'OCDE -- environ 10 millions de francs suisses (6,5 millions d'euros) -- ou empêcher en 2011 la réélection du secrétaire général Angel Gurria.

Le Département fédéral des Finances (DFF) n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter ces informations.

Jusqu'à présent réticente à exprimer son agacement, la classe politique suisse a essentiellement dirigé ses critiques contre l'OCDE.

Le ministre suisse de l'Intérieur, Pascal Couchepin, a estimé que l'organisation ne devrait pas "jouer au (guide gastronomique) Gault Millau" en établissant un classement des Etats, en référence à la liste "grise" publiée le 2 avril, et sur laquelle la Suisse a été inscrite malgré l'assouplissement de son secret bancaire.

Selon le ministre, cité par le journal dominical Sonntag, l'ONU a été "humiliée" lors du sommet du G20, qui l'a contournée et a transformé l'OCDE en "agence de notation".

La Suisse, membre de l'OCDE, estime avoir été trahie par l'organisation avec l'établissement de cette liste et ne pas avoir été suffisamment informée au préalable.

Décidé à changer la donne, le président de la Confédération Hans-Rudolf Merz avait affirmé mercredi vouloir "jouer un rôle plus important dans la définition" des critères de cette liste grise.

En réaction à ces propos, l'OCDE avait déploré jeudi la décision de la Suisse de geler des fonds qui lui étaient destinés et rendu publique une lettre où elle justifie le placement du pays sur la liste "grise".

Dans cette lettre, adressée à M. Merz et datée du 2 avril, M. Gurria qualifie d'"imprécis" les propos selon lesquels l'organisation n'a pas été "juste" envers la Suisse.

M. Gurria rappelle que les premiers contacts avec la Suisse au sujet de sa fiscalité remontent à octobre 2008.

"L'OCDE a agi de bonne foi et a dûment partagé (ses) informations avec les représentants des pays concernés", poursuit le secrétaire général, critiquant la Suisse pour ne pas avoir signé à ce jour "un seul accord sur l'échange d'information fiscale conforme aux standards de l'OCDE".

Sûre de son bon droit, la Suisse a réitéré son souhait d'être impliquée dans la définition des critères de la liste "grise", M. Gurria en ayant été informé dans une lettre du ministre des Finances, selon un porte-parole du DFF.